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Découvrez les trésors naturels et patrimoniaux de la Castagniccia-Casinca : sommets panoramiques, villages authentiques, sources thermales et écosystèmes préservés.

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Ancienne usine gallique et mediathèque de Folelli
Penta-di-Casinca

Ancienne usine gallique et mediathèque de Folelli

Penta-di-Casinca

L’ancienne usine d’acide gallique fut fondée en 1894 par la Société Anonyme de Champlan à Folelli en bordure du fleuve du Fium’Alto. Cette entreprise détenait déjà un autre établissement du même type au lieu-dit Campu Pianu sur la commune de Pruno. La nouvelle usine de Folelli fut pensée pour contenir une fabrique de produits chimiques, un atelier de menuiserie et un laboratoire. Son emplacement proche de la voie ferrée s’avéra idéal. L’usine put en effet être approvisionnée à moindre coûts en châtaigniers en provenance des forêts de la Corse entière et en particulier de la région de la Castagniccia toute proche. Dirigée à ses débuts par l’ingénieur civil Lucien Lemaître, l’usine produisait environ 4 500 tonnes d’acide gallique par an. Cet acide gallique ou tanin, présent en quantité dans le bois de châtaignier était alors exclusivement utilisé pour le tannage des peaux de bêtes servant à la confection du cuir. En 1905, une tonnellerie mécanique vint compléter les installations du site. On estime que sa capacité de production était alors de 20 à 25 000 fûts par an. L’entreprise qui se développait vit son capital augmenter à 800 000 francs en 1906. Son développement se poursuivit l’année suivante avec le rachat de l’usine de Barchetta sur la commune de Volpajola et de celle de Villafranca du côté de Turin en Italie. Cette expansion continua entre 1914 et 1920, où de nouvelles dépendances furent construites sur place. En 1922, la compagnie française d’extraits tinctoriaux et tannants du Havre racheta l’usine. Elle achètera par la suite d’autres entreprises du secteur. En 1935 la société de Champlan et de Folelli fut créée afin de gérer les sites de Folelli et de Barchetta. En 1950, la société changea son nom en Société de cellulose et des tanins corses, filiale de la société des tanins Rey et de nouveaux aménagements sont prévus. En raison de l’effondrement de la demande d’acide gallique, la société ferma en 1956. Le site fut laissé à l’abandon pendant plus de cinquante ans et réhabilité en médiathèque en juin 2014. Elle est aujourd’hui gérée par la Collectivité de Corse.
Penta-di-Casinca
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Cascade de la Struccia
Carcheto-Brustico

Cascade de la Struccia

Carcheto-Brustico

La cascade de la Struccia est une cascade située dans le village de Carcheto-Brustico. Elle est atteignable par un sentier qui démarre face à l'église Sainte-Marguerite. Il faudra alors compter une petite demi-heure de marche pour pouvoir profiter des bienfaits de son eau fraîche et limpide. Vous pourrez également profiter de l'aire de pique-nique sur place pour déjeuner et passer un moment convivial en vous laissant bercer par le bruit de l'eau.
Carcheto-Brustico
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Chapelle funéraire de la famille Cipriani
Venzolasca

Chapelle funéraire de la famille Cipriani

Venzolasca

La chapelle funéraire de la famille Cipriani est une chapelle privée édifiée en 1868. Elle est placée sous la protection de Sainte-Anne, comme cela est inscrit sur l’édifice. Le bâtiment est composé d’une crypte et d’un étage. Les deux niveaux sont reliés par des escaliers latéraux constituant un perron en fer à cheval, qui permet d’accéder à la porte de la chapelle. Dans son blanc immaculé, la chapelle est d’une grande majesté. Les détails de l’architecture (les pilastres, le fronton triangulaire en encorbellement…) démontrent tant la puissance que la richesse de la famille Cipriani.
Venzolasca
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Fontaine de Casabianca
Casabianca

Fontaine de Casabianca

Casabianca

Tout contre le lavoir, vous retrouverez la fontaine du village. Celle-ci date de 1734, ainsi que l’indique une inscription portée dans une agrafe de pierre. Il s’agit d’une des plus anciennes fontaines de village des environs, la plupart ayant été aménagées plus tardivement, au XIXème ou au XXème siècles. Le dessin de la fontaine frappe autant par son élégance que son originalité. L’eau sourd d’un mur qu’on croirait une façade d’église avec son fronton, ses pilastres, et ses niches en cul-de-four. La vasque de réception alimente ensuite par son trop-plein le lavoir, autre lieu essentiel de sociabilité villageoise. Le soin apporté à l’édification de cette fontaine montre l’attachement qui fut longtemps porté à un bien rare et précieux comme l’eau au sein des villages de Castagniccia. Si l’eau en effet structura longtemps les paysages de la région, ces fontaines de village en constituent en quelque sorte l’un des derniers témoignages immédiatement visibles.
Casabianca
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Fontaine de Giocatojo
Giocatojo

Fontaine de Giocatojo

Giocatojo

La construction de la fontaine de Giocatojo remonte à 1774, ainsi que l’indique la date portée sur l’édifice. Elle est construite en moellons de schiste, avec un édicule présentant au centre une petite niche et une vasque, et sur le côté ainsi des banquettes. Ces banquettes témoignent s’il était besoin du rôle social central que les fontaines tinrent longtemps dans les villages de Castagniccia : les enfants venaient s’y désaltérer pendant leurs jeux, les anciens y discuter, et les mères de famille y puiser l’eau nécessaire pour cuisiner et entretenir leurs foyers… Le caractère soigné de ce petit bâtiment – la présence d’un fronton à vocation uniquement décorative par exemple – prouve bien effectivement l’importance qui y était attachée. Avec les lavoirs, les fours à pain et bien entendu les séchoirs à châtaignes, les fontaines constituent sans conteste l’une des pierres angulaires du patrimoine vernaculaire des villages corses.
Giocatojo
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Fontaine de Stazzona
Stazzona

Fontaine de Stazzona

Stazzona

Village dont la richesse fut largement assurée par son abondance en eau, grâce aux forges du XVIIIème siècle, et au thermalisme au XIXème siècle, il était naturel que Stazzona rendît hommage à cet élément, avec la construction d’une fontaine. La fontaine (parfois le lavoir), a toujours eu par ailleurs une place à part dans les villages de Castagniccia, comme lieu de sociabilité et comme infrastructure indispensable à une époque où l’eau courante était encore une rareté. Construite dans la première moitié du XIXème siècle, la fontaine de Stazzona est dédiée au comte de Marboeuf, commandant en chef dans l’île de 1770 à 1786. Avec plusieurs becs verseurs et vasques, le dessin en est assez atypique, ce qui en fait une curiosité à ne pas manquer si vous passez par Stazzona.
Stazzona
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Chapelle Saint-Césaire
Piedicroce

Chapelle Saint-Césaire

Piedicroce

La chapelle Saint-Césaire est implantée au cœur du hameau de Pastoreccia, au sommet de la commune. Depuis Piedicroce, il vous suffit de suivre le sentier balisé dont le départ se situe au-dessus du grand virage au cœur du village. Par la route en revanche, suivez l’embranchement en montée au-dessus du couvent d’Orezza. La chapelle elle-même, d’un extérieur assez simple, fut construite en 1632, ainsi que l’indique la date portée au-dessus de la porte d’entrée. L’édifice est constitué d’une nef unique recouverte de lambris. Dans le chœur, des décors en trompe-l’œil encadrent le retable de l’autel. Le tableau d’autel représente l’apparition de la Vierge à l’Enfant à Saint Pierre, Saint François d’Assise, et Saint Césaire. Rappelons que ce dernier, d’un culte assez peu répandu, diacre à Terracina en Italie, fut martyrisé après avoir dénoncé une coutume païenne liée au culte d’Apollon, et consistant à jeter chaque année dans la mer un jeune cavalier du haut d’une falaise en guise de sacrifice. Mal lui en prit sans doute, car le même sort lui fut réservé. C’est pourquoi vous le verrez dans le tableau portant dans sa main une palme : celle-ci symbolise son statut de martyre.
Piedicroce
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Chapelle Saint-Pancrace
Piedicroce

Chapelle Saint-Pancrace

Piedicroce

Lovée au creux d’une épingle à cheveux dessinée par la route, se trouve la chapelle Saint-Pancrace, dont les origines remonteraient au milieu du Moyen-Âge. Avec sa façade baroque marquée par la verticalité et son abside à pans coupés, celle-ci fait preuve d’une grande élégance de lignes. Fait assez inhabituel, la façade principale possède pas moins de trois ouvertures au rez-de-chaussée de sa façade principale, ce qui n’est pas sans rappeler le dessin de la chapelle Saint-Nicolas. Comme pour celle-ci d’ailleurs, les murs des façades latérales portent les marques des retouches effectuées sur le bâtiment vraisemblablement au XVIIIème siècle : on distingue en effet dans le corps du mur la trace de voûtes en berceau rebouchées. Côté intérieur, le décor est sommaire puisque le blanc recouvre murs, pilastres, corniches, et voûtes en berceau. En contrepoint, l’autel maçonné, avec ses teintes vert émeraude, ressort dans toute son opulence baroque. En dessous de la chapelle et de la route coule le San Pancrazio. Pourquoi ne pas pousser jusque-là pour se rafraîchir, et en profiter pour découvrir à quelques pas un ancien moulin abandonné ?
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Eglise paroissiale Saint Charles Borromée
Quercitello

Eglise paroissiale Saint Charles Borromée

Quercitello

L’église Saint Charles Borromée fut construite au cœur de Quercitellu entre la seconde moitié du XVIIème siècle et la première moitié du XVIIIème siècle. Elle est située dans un virage en épingle, et se trouve directement accolée aux habitations du village. Les façades extérieures, y compris, celle de la porte principale, ne présentent aucune décoration particulière, peut-être en raison de la disposition du village ne permettant pas de prendre le recul qui aurait été nécessaire pour apprécier ce type d’aménagements. Seules quelques sobres arcatures se dessinent sur la partie supérieure des façades latérales, percées de fenêtres destinées à éclairer la nef. Une fois passée la porte de châtaignier sculptée, l’intérieur de l’église est plus conforme aux modèles répandus dans les villages environnants. La sobriété fait place à la richesse si ce n’est à la surabondance des fresques, des décors et autres stucatures baroques. Vous prendrez le temps d’admirer notamment le maître-autel avec ses motifs de rinceaux, ses mascarons et son grand cartouche chantourné, ou encore la chaire à prêcher en forme de cuve, et ses délicates imitations de marbres. Parmi les trésors de l’église, jetez enfin un œil sur son tabernacle (du XVIIème ou du XVIIIème siècle), en bois de châtaignier et de buis sculptés, tournés et finement moulurés. Ce travail est caractéristique du savoir-faire des ateliers conventuels de capucins.
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Eglise paroissiale de l’Annonciation
Porri

Eglise paroissiale de l’Annonciation

Porri

L’église paroissiale de l’Annonciation (ou Saint Nicolas, du nom du Saint Patron de l’ancienne église médiévale du village) a été construite à partir de 1646. Elle est placée en 1680 sous la protection de l’Annonciation et devient une église paroissiale. Elle tenait lieu jusqu’alors d’annexe de l’église paroissiale Saint-Michel de Penta-di-Casinca. Cet édifice de style baroque fut remanié au milieu du XVIIIème siècle, puis il fit l’objet d’une grande campagne de restauration dans la seconde moitié du XIXème. Le bâtiment est de plan allongé et possède un chevet plat. La façade principale est partiellement enduite. Deux niches ainsi qu’une fenêtre sont positionnées au-dessus de la porte qui a été récemment repeinte en vert et rouge. À l’intérieur, on retrouve une nef et un chœur voûtés en berceau à lunettes. Le décor de la voûte est daté du XIXème siècle, tandis que les peintures murales furent réalisées en 1931 par le peintre A. Gilio. Parmi les objets de l’église, quatre sont classés aux Monuments Historiques : un meuble de sacristie, un ostensoir, un tabernacle ainsi qu’une chasuble. Tous sont situés dans le chœur de l’église. Le meuble de sacristie est fait de deux corps distincts, fabriqués à partir d’essences différentes. Le corps inférieur, en châtaignier est un ancien cassettone (commode) du XVIème ou XVIIème siècle. Il est composé d’une partie basse à deux battants et de deux tiroirs superposés juste au-dessus. Au centre, on retrouve des sculptures à formes végétales avec des fleurs, des feuilles d’acanthe ou encore des palmettes tandis que de nombreuses ondulations sont présentes aux extrémités. Le corps supérieur, en noyer est lui daté du XVIIIème comme l’indique l’inscription 1747 au niveau du couronnement chantourné. Il est composé de deux battants juxtaposés et de deux tiroirs en dessous. Ses sculptures sont de formes géométriques ; on retrouve par exemple des losanges ainsi que des motifs quadrilobés. L’ostensoir-monstrance fut acheté en 1690 par le Cardinal Giacomo Franzoni. Son pied circulaire est fait de bronze, de même que la tige en forme poire inversée, tandis que la partie supérieure est en argent. De nombreux décors ornent l’objet, on retrouve ainsi quatre têtes d’anges réparties au niveau des quatre points cardinaux. On note également la présence de pampres, de feuilles d’acanthe, d’agrafes, de coquilles ou encore de nuées. Le tabernacle est datable de la seconde moitié du XVIème siècle et fut certainement fabriqué par un artisan local. L’essence utilisée est le châtaignier que l’on trouve en abondance dans les environs. À l’origine, il ornait certainement le maître-autel de l’église. Aujourd’hui, certaines parties sont manquantes, notamment le dôme et les statuettes placées dans les niches latérales. Deux des colonnettes ont par ailleurs été remplacées par des pieds de chaises. Au niveau des décors, on peut observer le Saint Sacrement (le calice surmonté de l’ostie) qui est peint sur la porte ainsi que deux anges sur les faces latérales. La chasuble fut commandée par le Cardinal Giacomo Franzoni en 1690. Ses armoiries sont d’ailleurs présentes au dos du vêtement. Il est composé d’un lampas de soie de couleur verte et violette avec des motifs d’arabesques, de fleurs et de couronnes. On retrouve ainsi des œillets, des tulipes, des bouquets, des vases ou encore des couronnes et des rubans. Le galon est fait de fils dorés et la doublure est de lin.
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Eglise paroissiale de l’Annonciation
Stazzona

Eglise paroissiale de l’Annonciation

Stazzona

Dressée juste en dessous de la route qui mène à Piedicroce, l’église de l’Annonciation fut construite pendant la première moitié du XVIIIème siècle, avant d’être largement rénovée dans le deuxième quart du XIXème siècle. La construction en est relativement simple : une nef unique voûtée en berceau à lunettes, une façade enduite et structurée par de classiques pilastres, et un clocher en pierres apparentes à trois étages, accolé sur la face nord de la bâtisse. À l’intérieur, les gris et les bleus dominent, en particulier au niveau des corniches, des pilastres, des chapiteaux et des autres moulures, sur lesquelles vous apprécierez le travail de « marbre feint » et ses délicates imitations des veinures de la pierre naturelle. L’un des tableaux qui ornent les chapelles latérales fut offert par l’empereur Napoléon III. Il s’agit de la représentation de l’Annonciation par le peintre Ghiraldi, d’après une œuvre originale de Esteban Bartolome Murillo. Saurez-vous le reconnaître ? La colombe du Saint Esprit sur fond ocre et surplombant une femme agenouillée (Marie) sous la figure tutélaire de l’archange Gabriel, devrait vous aider si besoin…
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Eglise paroissiale de l’Immaculée Conception
Carpineto

Eglise paroissiale de l’Immaculée Conception

Carpineto

Construite en 1775, agrandie en 1873, l’église paroissiale de l’Immaculée Conception bénéficia d’une rénovation à partir de 2007. C’est notamment ce qui lui permet aujourd’hui d’afficher un état de conservation, notamment intérieur, particulièrement excellent. La façade, enduite de gris, structurée sur deux étages par des pilastres et des corniches sans fioritures, offre une version sobre du style baroque insulaire. À ses côtés, le clocher, avec ses trois étages surélevés d’un dôme, s’élève, fier, dans le ciel pur de la montagne. La nef, l’abside en cul de four, et les chapelles latérales aux arcs plein-cintre, sont largement recouverts de stucs et de nombreuses peintures monumentales, telles que le Saint Michel Archange terrassant le démon, datant de 1832. La richesse du décor et des ornementations (chérubins, rinceaux…) des différents autels, et en particulier du maître-autel, avec son tabernacle encastré surmonté d’une statue de la Vierge encadrée de pilastres torsadés, témoignent également de la richesse passée du village.
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